Le monde de l’entreprise

De la prévention au soulagement

Les salariés et les actifs du monde du travail sont soumis à des positions statiques prolongées et répétitives qui, cumulées au stress fait le lit de nombreuses pathologies que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a regroupée sous le nom de Troubles Musculo-Squelettiques (TMS).

Les TMS sont la première cause de maladies professionnelles en France, et représentent 80% des maladies professionnelles actuellement reconnues. Un salarié sur cinq déclare souffrir de troubles de santé lié au stress au travail. 1

Les Troubles Musculo-squelettiques (TMS) et le stress se manifestent le plus souvent par des cervicalgies, lombalgies, douleurs dans les membres supérieurs et les épaules, tensions musculaires. Or, ce sont les principaux champs d’action de l’ostéopathie, là où elle prouve toute son efficacité et rencontre ses meilleurs résultats.

musculaire

Les TMS : c’est quoi ? 2

Les Troubles Musculo-Squelettiques recouvrent un large éventail de pathologies touchant les tissus mous à la périphérie des articulations. Ils résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans un contexte de travail notamment sans possibilité de récupération suffisante. Ils affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs qui permettent le mouvement des pièces osseuses des membres supérieurs, du dos et des membres inférieurs. Ils sont localisés au niveau des poignets, des épaules, des coudes, du rachis, des genoux,… Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue ; les tendinites sont aussi des formes fréquentes de TMS.

Ces affections se manifestent par des douleurs et gênes dans les mouvements pouvant entraîner un handicap sérieux dans la vie professionnelle et la vie privée.

Ces pathologies sont reconnues comme maladies professionnelles dans le cadre de tableaux annexés au code de Sécurité Sociale.

Quels sont les facteurs de risques ?

Les connaissances scientifiques sur les facteurs de risque et sur le rôle déterminant du travail dans le développement des TMS sont aujourd’hui bien établies et partagées par tous les préventeurs.

Même s’il convient de tenir compte des caractéristiques individuelles des salariés (âge, état de santé, histoire individuelle,…), les TMS résultent principalement d’une combinaison de plusieurs facteurs de risques. On peut citer de façon non exhaustive :

  • Facteurs biomécaniques tels que répétitivité des gestes, efforts excessifs, postures et angles articulaires extrêmes ; l’exposition au froid ou aux vibrations constitue un facteur aggravant,
  • Facteurs organisationnels, liés à l’organisation et à l’environnement de travail (possibilité de contrôle, clarté de la tâche, relations interpersonnelles…),
  • Facteurs psychosociaux – la façon dont le travail est perçu par les salariés- tels que l’insatisfaction au regard d’un travail monotone, la tension engendrée par la pression du temps, le manque de reconnaissance, le vécu de relations sociales dégradées ou de l’insécurité de l’emploi.

Dans chaque entreprise, la combinaison des facteurs de risques est différente ; elle exige donc une appréhension particulière des situations de travail.

 

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